Le premier film sur Sherlock Holmes m’avait super emballé en février 2010, j’attendais la suite de pied ferme. Même réalisateur, même duo d’acteurs Robert Downey Jr / Jude Law… Ces deux années d’attente ont-elles été récompensées ?
Sherlock Holmes 2 réalisé par Guy Ritchie
, sorti le 25 janvier 2012Le pitch
Des attentats à la bombe et des assassinats visant des personnalités politiques ou des industriels se multiplient en Europe en 1891. Personne ne voit le lien entre ces événements, ni ne semble anticiper le précipice béant de la Première Guerre mondiale s’ouvrant sous les pieds des européens. Hormis le détective Sherlock Holmes, épaulé du fidèle Dr. Watson, qui discernent la volonté mégalomaniaque de détruire le monde pour mieux le diriger, chez un certain professeur Moriarty. Les deux compères vont tout faire pour stopper ses projets machiavéliques. Ce qui ne sera pas chose aisée, car le génie du mal se trouve à la tête d’un empire financier, politique et industriel.
L’action
L’impression de déjà-vu et le début un peu poussif se font vite oubliés grâce à la réalisation nerveuse de Guy Ritchie, le magnétisme de Robert Downey Jr (qui porte le film sur ses épaules avec une classe folle) et un scénario habile qui oppose Sherlock Holmes à sa Némésis, le professeur James Moriarty. Le réalisateur met le spectateur dans sa poche avec les panoplies hilarantes de ninja (de très mauvais goût) de Robert Downey Jr, le côté « smart » de Jude Law entrainé malgré lui dans les mauvais coups, des scènes de pures comédies sur un poney, ou d’action à couper le souffle
– la fuite de l’entrepôt d’armement sous le feu nourri des boulets de canon de la Première Guerre mondiale. Le combat final entre Holmes et Moriarty, presque uniquement cérébral, est également une scène mémorable et très émouvante.Guy Ritchie prend son temps dans la première partie du film : le réalisateur joue un peu trop avec les excentricités du personnage interprété par Robert Downey Jr… j’avoue avoir craint le pire pendant la première demi-heure ! Je n’arrivais pas à entrer dans le film, j’attendais qu’un déclic se passe. Or, il ne s’est rien passé de spécial, j’ai fini par me faire happer par le maelström d’humour / action sans même m’en rendre compte. Je me suis franchement marré à partir de la scène du train (le déguisement de Robert Downey Jr, entre le Joker et une Drag Queen, est désopilant) et le sourire béat collé sur mon visage (le même que devant le premier film) ne m’a plus quitté jusqu’à la fin. Arrivé au bout des deux heures, je n’avais qu’une envie : vite, le troisième, allez Guy ! Arf… encore deux ans d’attente…
La bande-annonce de Sherlock Holmes 2 : Jeu d’ombres
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Rédacteur en chef du Vortex. Amateur de Pop-Corn.
Créateur de singularités.