Quand l’acteur Rowan Atkinson en célèbre personnage de Mr Bean remet son costume d’agent secret, on obtient une nouvelle parodie James Bondienne explosive. Enchaînant les bourdes et les catastrophes en tout genre, Johnny English revient à l’écran dans une suite où gadgets décalés et situations saugrenues ont la part belle !
Johnny English le retour, réalisé par Oliver Parker
Le pitch : de la méditation à la catastrophe, il n’y a qu’une bourde
Johnny English, le meilleur agent des services secrets du MI7, s’est retiré dans une région reculée d’Asie pour méditer et se perfectionner à l’écart de la civilisation moderne. Rappelé en urgence par ses supérieurs lorsque la vie du premier ministre chinois est menacée, Johnny English reprend du service pour tenter une nouvelle fois de sauver le monde… surprenant !
Avalanche de gags pour un agent vraiment double zéro
Soyons clairs : on ne s’attend pas à un film extraordinaire à la lecture du pitch. Les parodies de l’agent James Bond ne datent pas d’hier et sont légions. On peut citer notamment le premier Johnny English (2003), le Double Zéro (2004) du duo comique Eric et Ramzy ou encore plus ancien les films mettant en action l’acteur canadien Mike Myers : Austin Power (1997) et Goldmember (2002). En 1996, Leslie Nielsen apparaissait également dans la comédie Agent Zéro Zéro… Bref tout ça pour dire que du côté de l’effet de surprise, sur le papier tout du moins, on repassera.
Le point fort du film est incontestablement l’avalanche de gags mis en exergue par un Rowan Atkinson dans son rôle classique du mec qui n’a pas inventé la poudre. Le décalage de situation entre un benêt de service maladroit et l’exercice de ses hautes responsabilités en tant qu’unique espoir pour sauver le monde est bien le seul argument d’une telle production. Vu et revu certes mais toujours aussi efficace. Les situations foireuses s’enchaînent pour notre “héros” et les scènes sont parfois si débiles que l’on ne peut s’empêcher de jubiler en pensant bien fort “mais quel imbécile cet English !“.
Oliver Parker a ainsi su saisir avec ingéniosité le contraste ravageur entre des scènes où Johnny English enchaîne gadin sur gadin et des situations tellement improbables que le véritable agent James Bond passerait presque pour un débutant : une recette imparable pour toute parodie qui se respecte.
Enfin on ne peut raisonnablement terminer cette critique sans parler de cette terrible organisation terroriste contre laquelle Johnny English se démene corps et âme tout au long du film. Quelle ne fut pas notre surprise en découvrant qu’elle répondait au nom pourtant inoffensif de Vortex ! Hé bien NON ! Encore une fois je le dis et le re-dis : Le Vortex n’est pas le site web d’une société-écran dont le but est de masquer habilement un plan machiavélique de conquête du monde… Quoique tout bien réfléchi… Je crois que je vais vous laisser méditer sur la question !
En conclusion, on peut dire que le film reste rythmé et agréable de boût en boût se classant sans problème dans la catégorie des parodies “no brain” mais avec quelques fous rires à la clé. En revanche ne vous attendez ni à un scénario exemplaire ni à de l’esprit fin. Une chose est néanmoins certaine : fidèles au poste, les mimiques de Rowan Atkinson font toujours rire de bon coeur !
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Rédacteur en chef du Vortex. Amateur de Pop-Corn.
Créateur de singularités.