Cowboys et envahisseurs

Le Vortex vient d’assister à l’avant-première de Cowboys et envahisseurs, le dernier film signé par Jon Favreau, le réalisateur d’Iron Man. C’est l’occasion de voir réunis à l’écran deux monstres du cinéma que sont Harrison Ford et Daniel Craig. Le duo de choc fonctionne t-il? La réponse dans notre critique exclusive.

Film réalisé par Jon Favreau, sorti le 24 août 2011

Le pitch

Nous sommes en Arizona en 1873 à Absolution, une petite ville isolée en plein désert. Un homme amnésique, avec pour seul objet un bracelet étrange enserrant son poignet, se retrouve au beau milieu de cowboys faisant la loi dans la région. Bientôt, une menace venue d’ailleurs va révèler aux habitants d’Absolution qu’ils ne sont pas seuls dans l’univers. Ils trouveront alors en l’homme au bracelet un allié de circonstance plutôt inattendu.

L’action

Que de bonheur que de retrouver le mythique Harrison Ford à l’écran, certes vieillissant mais toujours d’attaque! L’ancien docteur Indiana Jones ou encore jadis capitaine Ian Solo se retrouve aux côtés de notre nouvel agent double zéro, en la personne de Daniel Craig, pour vivre une aventure que l’on se plaît à rapprocher des désormais célèbres Wild Wild West et autres Men in black. C’est d’ailleurs à l’époque du tournage de ces deux films qu’aurait été lancée l’idée du projet Cowboys et envahisseurs. Quoi qu’il en soit avec Jon Favreau, le réalisateur d’Iron Man décidémment au top de sa forme, on s’attend à de l’action haute en couleur. Et la bonne nouvelle c’est que l’on n’est pas déçu une seule seconde!

Le film doit beaucoup non pas au scénario, bien qu’osé (faire se croiser des mondes si différents en terme d’avancées technologiques et de mentalités n’était pas gagné d’avance), mais à la qualité du jeu des acteurs. En effet Daniel Craig resplendit dans son rôle de personnage perdu mais intrépide qui impressionne au combat. On retrouve vraiment le personnage de Bond dans tout ce qu’il a de plus insensible y compris la répartie légendaire qui fait désormais office de signature.

Face à lui (puis plus tard à ses côtés pour lutter contre l’envahisseur), Harrison Ford campe lui aussi un cowboy de caractère en la personne respectée du colonel Woodrow Dolarhyde. Et bien on peut sans aucun problème affirmer que, même vieillissant, gentil ou méchant, notre “Indy” de coeur à toujours autant la classe. Et ce n’est pas pour nous déplaire!

Malgré un scénario alambiqué sur le papier, on a affaire à des acteurs parfaits dans leur rôle. La disproportion du rapport humain/extra-terrestre, qui pouvait faire craindre le pire en terme de réalisation, s’avère finalement dosée avec soin. Les cowboys et autres indiens alliés de circonstance nous donnent l’impression d’être de petits insectes sans défense faisant face à un bestiaire véloce, vorace et possédant une force terrifiante. Le film doit incontestablement sa réussite au duo Ford-Craig qui fonctionne très bien: un vrai régal pour tous les cinéphiles.

https://www.youtube.com/watch?v=r1x3gtkb7M4

Rédacteur en chef du Vortex. Amateur de Pop-Corn.
Créateur de singularités.

Alexandre Auteur
Rédacteur en chef du Vortex. Amateur de Pop-Corn. Créateur de singularités.