Oppenheimer : le dernier Nolan explosif

Synopsis

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis font face à la menace de l’Allemagne et de l’Union soviétique. Afin de se protéger, ils décident de se lancer dans un projet de fabrication de la bombe atomique pour faire face à leurs ennemis. Ils engagent alors le physicien Robert Oppenheimer. Pour y parvenir, les autorités américaines font construire une ville dans le désert et engagent les meilleurs scientifiques américains. L’objectif est de réaliser une bombe atomique avant que leurs ennemis n’y parviennent. Menée par Oppenheimer, la délégation américaine parvient à faire une découverte qui va révolutionner l’humanité.

Principaux acteurs et actrices au casting

• Emily Blunt (Kitty Oppenheimer)
• Cillian Murphy (J. Robert Oppenheimer)
• Robert Downey Jr. (Lewis Strauss)
• Matt Damon (Leslie Groves Jr.)

Ils en parlent : les avis dans la presse cinéma

Cineman

Réalisateur porté aux nues par son public, Christopher Nolan revient trois ans après Tenet (2020) avec un biopic gargantuesque sur le physicien J. Robert Oppenheimer, le “père de la bombe atomique”. Damien Brodard

A voir à lire

Fascinant et mystérieux, ce biopic de l’inventeur de la bombe atomique par le génial Christopher Nolan introduit le spectateur dans les coulisses sombres de la manipulation politique et du risque de guerre totale. Un vrai coup de force cinématographique. Laurent Cambon

Ecran Large

Christopher Nolan défie la physique du cinéma avec Oppenheimer, oeuvre sensorielle à la richesse obsédante et la beauté époustouflante. Alexandre Janowiak

Journal du Geek

Oppenheimer est un film somme pour un Christopher Nolan en pleine exorcisation de ses obsessions. Un métrage gargantuesque dans tous les sens du terme qui représente peut-être le meilleur du réalisateur lorsqu’on se laisse porter par la puissance sonore et visuelle, mais dont le scénario manque d’un supplément d’âme. Ou comment créer l’ébahissement et le bâillement d’un seul jet. Allan Blanvillain

Les Numériques

Oppenheimer est un biopic impressionnant, auquel Christopher Nolan donne une ampleur et un souffle inédits. Mais le film retombe dans les travers habituels du réalisateur, chasse trop de pistes à la fois, et alourdit son intrigue inutilement sur la fin. Il oublie surtout d’y insuffler de l’émotion et du coeur, pourtant bien utiles pour s’accrocher aux trois heures du film. Dommage. Thibaud Gomès-Léal

Critikat

Seuls quelques éclats maintiennent le film à flot : l’apparition éclair d’un Casey Affleck glaçant, la duplicité de Robert Downey Jr. (peut-être l’acteur le plus convaincant de la distribution), ou encore la séquence de l’essai atomique Trinity, reposant sur une idée simple (la désynchronisation du son et de l’image), mais cette fois exécutée avec une certaine sobriété. Ces exceptions ne suffisent toutefois pas à endiguer l’impression que la montagne a accouché d’une souris, faute d’avoir su opérer la rencontre entre le gigantisme du Britannique et la forme classique du biopic (le film n’est d’ailleurs pas sans faire penser à une version hypertrophiée du J. Edgar de Clint Eastwood). Nolan n’est pas un grand cinéaste, mais ses films sont souvent, de par leurs architectures fondées sur des concepts narratifs, stimulants ou curieux, à défaut d’être accomplis. Leur sérieux est comme compensé par une inspiration ludique, ici absente : dommage, car sans elle, le style de Nolan n’est plus qu’assommant. Josué Morel