Pig

Synopsis

Ancien chef de cuisine dans un prestigieux restaurant de Portland, Robin a choisir de fuir une ville où il ne se sentait pas à sa place, déçu du comportement de ses semblables, trop égoïstes à son goût. Désormais ermite au fin fond d’une forêt environnante, il passe ses journées accompagné d’une truie qu’il a formé à la recherche de truffes, ravi de ce quotidien loin des tumultes d’une civilisation inadaptée à ses attentes. Un jour, alors qu’il s’apprête à nourrir cette dernière, il reçoit un violent coup qui l’assomme, et constate à son réveil que l’animal a disparu. L’homme doit retourner en ville pour tenter de la retrouver…

Principaux acteurs et actrices au casting

• Nicolas Cage (Rob)
• Alex Wolff (Amir)
• Adam Arkin (Darius)
• Cassandra Violet (Lori)

Ils en parlent : les avis de la presse cinéma

A voir à lire

Dans une forêt de l’Oregon, un ermite gagne sa vie grâce aux talents de son cochon truffier. Après un début original et intrigant, le film, qui signe le retour de Nicolas Cage, se perd dans une intrigue manquant de vraisemblance. Fabrice Prieur

Ecran Large

Pig détourne volontairement les archétypes présupposés par son pitch pour envoyer un Nicolas Cage touchant faire voler en éclat la sophistication mondaine. Le pouvoir du récit l’emporte sur la violence, et ça rend l’exercice encore plus libérateur. Mathieu Jaborska

Critikat

Sur un ton frisant la parodie, et cependant avec un sérieux qui l’honore, Sarnoski met en scène les dessous du milieu de la gastronomie comme s’il s’agissait de la mafia, matchs de boxe souterrains et personnage de capo à la clef. Robin Feld, le visage ensanglanté pendant les trois quarts du film, traverse ce monde sans pitié et progresse peu à peu dans son enquête grâce à son statut de vieille légende. La révélation de son identité constitue en effet l’enjeu de plusieurs scènes très amusantes, où le visage soudain estomaqué de ses interlocuteurs fait face au regard exagérément dur de Cage, qui prend manifestement beaucoup de plaisir à déconstruire sa persona belliqueuse. En lieu et place des coups qu’il porte d’ordinaire à ses adversaires, il cuisine ainsi des mets fins, avec un fétichisme dans la sélection des ingrédients témoignant d’une certaine délicatesse (il faut l’entendre demander à une ancienne employée de son restaurant : « do you still make your salted baguette ? »). Dommage que lorsqu’il s’agit de réellement filmer la cuisine, la mise en scène, par ailleurs assez peu inspirée, singe bêtement le cahier des charges visuel des concours culinaires à la télévision, en passant d’un ralenti à un autre sur des étapes pas nécessairement essentielles à la réussite d’un plat. Marin Gérard