Everything Everywhere All at Once

Synopsis

Evelyn gère une blanchisserie aux Etats-Unis avec son mari Waymond. Elle fait face à de nombreux problèmes, entre un contrôle fiscal, son époux qui souhaite divorcer ou encore sa fille instable, Joy. Pendant son rendez-vous au centre des impôts, son mari se retrouve attiré par “l’alphaverse”, un monde parallèle. En effet, Alpha Waymond lui apprend qu’il existe de nombreux univers parallèles où une autre Evelyn existe, ayant fait d’autres choix de vie, et qui se déplace en “saut de vers” entre chaque monde. Mais Jobu Tupaki, la version “alphaverse” de Joy, menace de tout détruire. Heureusement, Alpha Evelyn décide de la combattre…

Principaux acteurs et actrices au casting

• Michelle Yeoh (Evelyn)
• Ke Huy Quan (Waymond)
• Stephanie Hsu (Joy / Jobu)
• Jamie Lee Curtis (Deirdre)

Dans le multivers des possibles et des folies

Everything Everywhere All at Once est un film de science-fiction et d’aventure réalisé par les frères Daniel Kwan et Daniel Scheinert. Sorti en 2022, il raconte l’histoire d’une veuve chinoise, interprétée par Michelle Yeoh, qui se retrouve plongée dans un monde parallèle rempli de magie et de monstres.

L’histoire commence avec le personnage de Yeoh, qui vit une vie simple et routinière en tant que propriétaire d’une petite boutique. Cependant, tout change lorsqu’elle est contactée par un groupe secret appelé Les Gardiens, qui lui révèlent qu’elle est en réalité une entité multiverselle capable de voyager à travers les dimensions. Le film suit ensuite Yeoh dans sa quête pour sauver son univers d’origine, tout en naviguant dans un monde étrange et inconnu rempli de dangers. Elle est aidée dans sa mission par un groupe éclectique de personnages, dont un jeune homme américain qui devient son apprenti, joué par l’acteur James Hong.

Le point fort du film est sans aucun doute son esthétique visuelle unique et innovante. Les réalisateurs ont créé un univers de science-fiction riche en détails et en couleurs, qui transporte les spectateurs dans un monde de fantaisie à couper le souffle. Mais certains critiques ont relevé des points faibles dans le scénario, qui manque parfois de clarté et peut sembler confus pour certains spectateurs. De plus, certains personnages secondaires auraient pu être davantage développés. Le film a également été salué pour sa représentation diversifiée, avec un casting principalement composé d’acteurs asiatiques et une exploration de thèmes tels que la famille et l’identité culturelle.

Des anecdotes intéressantes entourent également la production du film, telles que l’utilisation de techniques de danse et de mouvement pour aider les acteurs à créer des mouvements fluides et gracieux dans les scènes de combat.

En fin de compte, Everything Everywhere All at Once est un film de science-fiction ambitieux et audacieux qui offre une expérience cinématographique unique et fascinante. Bien qu’il puisse ne pas être parfait, il reste une expérience inoubliable pour ceux qui cherchent à s’évader dans un monde de fantaisie rempli d’action et d’aventure.

Ils en parlent : les avis de la presse cinéma

Journal du Geek

Parce qu’il propose une expérience foisonnante, difficile, longue (peut-être trop), folle, Everything Everywhere All at Once ne plaira pas à tout le monde. Si on se laisse happer, c’est sûrement l’une des propositions les plus enthousiasmantes de ces dernières années. Dans le cas contraire, c’est un film qui aura au moins eu le mérite de faire parler. Au final, c’est surtout une œuvre qui, en bien ou en mal, ne laissera personne indifférent. Et ça, c’est déjà une réussite. Allan Blanvillain

IGN

L’entropie comme épée, le rythme comme bouclier, un film pas si radical que ça, mais le divertissement et l’énergie dominent. Benjamin Benoit

Critikat

Souvent trop lisible dans sa manière de joindre ces deux bouts (à chaque clin d’œil à la culture populaire répond une référence plus pointue, dans un travail d’équilibriste cherchant à contenter le plus grand nombre), ce rafistolage captive tout de même à certains endroits. Au début de la seconde partie, intitulée « Everywhere », un affrontement à l’arme blanche voit par exemple deux protagonistes traverser plusieurs dimensions en un seul et même mouvement, passant d’un décor à un autre dans les plis du montage. Le film parvient alors à représenter ce qui l’anime : un simple raccord peut couper un monde en deux et, dans le même temps, lier différents univers en un seul. Autrement dit, explorer le multivers implique de faire l’expérience même du montage – d’apprendre à vivre en raccord. Horizon passionnant, esquissé localement avec entrain et ingéniosité (comme ces split-screens arborescents qui cisaillent le cadre lorsque plusieurs chemins s’ouvrent à l’héroïne), mais qui hélas ne sert bien souvent qu’à nourrir, à gros traits, la métaphore au centre du récit : après s’être éparpillée dans les mailles du montage (« Everything Everywhere »), la famille divisée parvient enfin à s’unir lors d’un dénouement sirupeux, où tout se résout de concert (« All at Once »). Dommage qu’un film obnubilé par l’infinité vertigineuse des possibles se révèle, sous sa surface rutilante, aussi convenu et prévisible. Corentin Lê

Cineman

Deuxième long métrage du duo de réalisateurs Daniels, Everything Everywhere All at Once dévoile un voyage absurde et extraordinaire dans les méandres d’un multivers dont personne ne sortira indemne. Maxime Maynard

Ecran Large

Everything Everywhere All at Once réussit l’exploit d’être un pur chaos organisé, un bijou d’orfèvrerie tourné vers le n’importe quoi pour pleinement embrasser son délire cosmique… et revenir à la simple échelle de ses touchants personnages. Brillant. Antoine Desrues

A voir à lire

Foutraque, halluciné et fantasque, ce film américain d’action réinvente le genre avec brio. Laurent Cambon