Console de jeu vidéo dite de deuxième génération, le Videopac de Philips fait son apparition en 1978 avec pour objectif principal celui de concurrencer l’Atari 2600. La machine plutôt imposante est commercialisé après l’échec de sa grande soeur : l’Odyssey, officiellement connu comme étant la première console grand public.
Videopac : l’après Odyssey
Puissance : 8 bits.
Ventes : 2 millions d’unités.
Longévité : 1978/1982.
Design : Gigantesque, c’est l’adjectif qui qualifie le mieux le Videopac. La console conçue par Magnavox (société rachetée alors par Philips) est étonnamment légère, preuve qu’une telle taille ne se justifiait pas en dehors de l’intégration d’un clavier QWERTY.
Manette : Prise en main agréable, 8 directions du joystick et un bouton d’action.
Support : Cartouche.
Meilleur jeu : Atlantis (Imagic, 1982). Graphiquement, Atlantis est très basique avec ses décors taillés à coup de rectangles et de carrés. Mais le gameplay Shoot’em up sauve les meubles.
Slogan : « Philips Videopac, premier exportateur français de jeux vidéo ». Le slogan, qui joue la carte de la fierté nationale, est largement exagéré. D’origine hollandaise, Philips est une firme dont la réputation repose alors davantage sur son empire européen que sa filiale française.
Anecdote : En 1972, l’Odyssey de Magnavox était une console rutilante. Malheureusement, ses faibles ventes (330 000 unités) coulent Magnavox en 1978. Philips rachète alors Magnavox et produit l’Odyssey 2, connue chez nous sous le nom de Videopac. Notez que la frontière entre ordinateur et console était floue : bien que le Videopac inclut 2 joysticks et lise des cartouches, la console porte l’inscription « Ordinateur Videopac ».
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